samedi 11 janvier 2014

Broderies

Résumé : 


Toujours dans l'esprit du très célèbre Persépolis, Marjane Satrapi s'invite dans la collection "Côtelette" pour offrir à ses plus fidèles lecteurs des petits instants de vie d'hommes et de femmes iraniens. Entre les fêtes de famille et les repas traditionnels, rien de tel qu'une petite histoire croustillante ! Un régal.

Mon avis :


Je découvre complétement l'univers de Marjane Satrapi avec Broderies. Oui je sais déjà ce que vous allez me dire : il faut absolument que je lise Persépolis. Bon si ça peut vous rassurer, l’intégrale de Persépolis est dans ma PAL et comme j'ai adoré Broderies, je devrais très vite l'en sortir.

Mais revenons ici a Broderies. Je ne savais pas vraiment a quoi m'attendre, le thème ici est le sexe, pari risqué, selon  moi car il est très facile de tomber dans la vulgarité ou le coté un peu trash, sale......
Marjane Satrapi aborde ce thème très bien sous forme de confessions entre filles, comme toutes l'on déjà fait. Il n'y a rien de vulgaire, juste des situations qui font beaucoup rire. Et c'est ça tout le talent de l'auteure car les situations de ces femmes sont loin d’être risible. Ici on aborde le mariage forcé (une jeune fille de 13 ans qui se retrouve marié a un homme de 69 ans qu'elle ne connait même pas), l’adultère, la perte de la virginité avant le mariage et ses conséquences..... Pourtant l'auteure traite tout ça avec énormément d'humour et j'ai franchement ri.

Marjane est la narratrice et nous invite a entrer chez elle et a découvrir sa famille. Elle est plutôt passive ici et nous laisse découvrir les récits des femmes de sa famille. J'ai beaucoup aimé sa grand mère, femme au fort caractère qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. C'est pas du tout comme ça que j'imaginais les femmes iraniens, comme quoi les a priori sont souvent infondés.

Le trait de crayon de Marjane Satrapi est particulier et reconnaissable. J'aime beaucoup ses dessins en noir et blanc.

Je recommande cette BD a toutes les femmes a qui ça parlera forcement et messieurs si vous en avait le courage mais sachez que vous en prenez un peu pour votre grade.

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