vendredi 18 avril 2014

Albert Nobbs

Résumé :


Quel singulier destin que celui d'Albert Nobbs ! Majordome à l'hôtel Morrison, il y est apprécié pour sa discrétion et son efficacité. Mais, pour pouvoir travailler, Albert doit dissimuler un singulier secret. Sous ses vêtements masculins se cache depuis trente ans une femme travestie en homme. Alors qu'un ouvrier découvre l'imposture, Albert choisit pour la première fois de sa vie de réaliser un de ses rêves...
Confusion des sentiments et questionnement sur l'identité, l'histoire d'Albert Nobbs dans le Dublin de la fin du XIXe siècle se révèle d'une étonnante modernité.

Mon avis :


Il y a longtemps que je voulais découvrir cette nouvelle. C'est toujours avec beaucoup de curiosité que j'ouvre un livre d'un auteur irlandais et je dois dire que pour le coup je ne suis pas déçue. Je ressors même de cette lecture enchanté.

Le scénario est intéressant : une femme se fait passer pour un homme pour obtenir un emploi. Personne ne se doute de la supercherie quand un jour un peintre découvre son secret. Ce peintre ne l'a juge pas car c'est elle même une femme qui se fait passer pour un homme. Après une grande discussion, Albert se met en tête de se marier et la sa vie va changer. J'ai beaucoup aimé cette histoire.
La narration est intéressante puisqu'il s'agit d'une personne qui a fréquenté l’hôtel en étant enfant qui raconte ses souvenirs et puis c'est au tour d'Albert de prendre la parole. Mais tout est raconté sous la forme de confidences.
J'ai beaucoup aimé découvrir l'Irlande très pauvre de l'époque, on a un peu l'impression d’être dans un roman de Dickens ou la pauvreté et la misère sont a chaque coin de rue.
S'il fallait émettre une critique, je dirais juste que c'est l'image de la femme que je n'aime pas dans cette histoire. Autant Albert et Hubert (qui se font passer pour homme), sont indépendantes, économes, mature et avec la tête sur les épaules, autant les autres femme de cette nouvelle m'ont déplu. On est dans la caricature extrême : bavardes, toujours prêtes a faire des commérages, cupides....
Mais ce n'est qu'un tout petit détail, qui ne m'a absolument pas gâché cette belle lecture. C'est une nouvelle classique, mais l'écriture de George Moore n'a pas pris une ride et cette nouvelle se dévore en très peu de temps.

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